PERFORMANCE Infralangage II
Carmen Campo Real
jeudi 26 mai 19H00
Carmen Campo Real, née à Paris en 1968, est une artiste et poète française. Elle vit et travaille à Genève.
Admise au concours de l'Ecole Normale Supérieure (Ulm, Paris, Fr), diplômée de philosophie, elle a suivi une voie plutôt empirique en intégrant des agences de presse internationales - Condé Nast, Sygma et Sipa - en qualité de journaliste, (Vogue France, Elle Etats-Unis, Vanity Fair, Rolling Stone, Glamour, New Yorker). Au cours de cette période, sa pratique poétique a été marquée par des voyages et la rencontre d'artistes tels que Louise Bourgeois, Bernard Heidsieck, Lucien Freud, Jacques Villeglé, Zaou Wou-Ki qui, sous des formes transversales, ont eu une profonde influence sur son œuvre.
Résidant depuis 2002 à Genève, elle est l'auteur d'un ensemble de recueils poétiques, caractérisés par son intérêt pour les systèmes métriques et la versification, publiés aux éditions Slatkine : Perfusions (2009), Cartilage (2010) et Hiatus (2014).
Performeuse, elle conçoit des événements mêlant lecture, déclamation, danse, mime. Ce rapport du texte au corps, de la diction au geste, inscrit son travail dans la lignée des poètes tels que Vito Acconci ou John Giorno et son « cri de reconnaissance surprise » (W. Burroughs). Le travail d'écriture ainsi extériorisé,
« extirpé » du silence vers de nouveaux espaces-temps sonores, incarne alors une proposition plastique : la maîtrise d'une diction alternant gravité, stridence, hachure ou larges périodes de calme, plongeant le langage dans une picturalité épaisse, où le geste vaut pour un mot ou une couleur.
Son passage d'un support à l'autre - peinture, collages, photographie, musique, danse - s'inscrit dans une recherche obstinée de transdisciplinarité. Il relève de l'ordre de fulgurances successives qui ne trouvent leur place que par irruption momentanée. Cette approche radicale contient l'impossibilité de la série : ce sont des pauses brèves, des sortes de haïkus, de médiums, d'onomatopées, de pratiques, qu'elle propose en passagère ou passeuse.
En 2015, son travail a pris la forme de dialogues avec des artistes, comme pour la performance Infralangage I effectuée autour de l’œuvre de Tomás Saraceno Espace Muraille. Lors de cette soirée, elle avait composé des « Textures » linguistiques inspirées des œuvres aériennes de l’artiste argentin.
Infralangage II poursuit dans cette voie et constitue une nouvelle performance poétique imaginée cette fois-ci en dialogue avec les œuvres de Shirazeh Houshiary exposées actuellement Espace Muraille.
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Tomás Saraceno (b.1973, Argentina)
After attaining his architecture degree at Universidad Nacional de Buenos Aires in Argentina, Tomás received postgraduate degrees in art and architecture from Escuela Superior de bellas Artes de la Nación Ernesto de la Carcova, Buenos Aires (2000) and Staatliche Hochschule für Bildende Künste - Städelschule-Frankfurt am Main (2003).
In 2009, he attended the International Space Studies Program at NASA Ames in Silicon Valley, CA. The same year Saraceno presented a major installation at the 53rd Biennale di Venezia, and was later on awarded the prestigious Calder Prize.
In the last years, Saraceno’s work has been shown in international solo and group exhibitions such as Le Bord des Mondes, at Palais de Tokyo, Paris (2015), in orbit at Kunstsammlung Nordrhein-Westfalen K21 in Düsseldorf (2013-15) and On Space time foam at Hangar Bicocca in Milan (2012-13), amongst others. His work has also been exhibited in public museums like The Metropolitan Museum of Art in New York (2012), the Kemper Museum of Contemporary Art in St. Louis (2011-12), and Hamburger Bahnhof, Berlin (2011-12).
Saraceno's work could be seen as an ongoing research, informed by the worlds of art, architecture, natural sciences and engineering; his floating sculptures and interactive installations propose and explore new, sustainable ways of inhabiting and sensing the environment towards an aerosolar becoming.
Tomás Saraceno lives and works in and beyond the planet Earth.
Portrait: © Anders Sune Berg
Tomás Saraceno (b.1973, Argentina)
After attaining his architecture degree at Universidad Nacional de Buenos Aires in Argentina, Tomás received postgraduate degrees in art and architecture from Escuela Superior de bellas Artes de la Nación Ernesto de la Carcova, Buenos Aires (2000) and Staatliche Hochschule für Bildende Künste - Städelschule-Frankfurt am Main (2003).
In 2009, he attended the International Space Studies Program at NASA Ames in Silicon Valley, CA. The same year Saraceno presented a major installation at the 53rd Biennale di Venezia, and was later on awarded the prestigious Calder Prize.
In the last years, Saraceno’s work has been shown in international solo and group exhibitions such as Le Bord des Mondes, at Palais de Tokyo, Paris (2015), in orbit at Kunstsammlung Nordrhein-Westfalen K21 in Düsseldorf (2013-15) and On Space time foam at Hangar Bicocca in Milan (2012-13), amongst others. His work has also been exhibited in public museums like The Metropolitan Museum of Art in New York (2012), the Kemper Museum of Contemporary Art in St. Louis (2011-12), and Hamburger Bahnhof, Berlin (2011-12).
Saraceno's work could be seen as an ongoing research, informed by the worlds of art, architecture, natural sciences and engineering; his floating sculptures and interactive installations propose and explore new, sustainable ways of inhabiting and sensing the environment towards an aerosolar becoming.
Tomás Saraceno lives and works in and beyond the planet Earth.
Portrait: © Anders Sune Berg