Commissariat Laurence Dreyfus
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Emission radio Les MAtinales d'Espace 2 avec L. Dreyfus
carton d'invitation
tomassaraceno.com
Le titre de l’exposition se réfère à l’anthropocène qui désigne la période de l’histoire au cours de laquelle l’activité humaine a eu un impact significatif sur l’écosystème terrestre. Invité à la conférence des Nations Unies sur les changements climatiques (COP21) à Paris, du 30 novembre au 11 décembre 2015, Tomás Saraceno y dévoilera une œuvre majeure sous la verrière du Grand Palais. En attendant, son intervention "Espace Muraille", où il se propose d’investir les lieux avec une toile d’araignée et des modules-sculptures en suspension, se veut un clin d’œil et une réponse personnelle de notre temps, tout en constituant une véritable plongée dans l’univers onirique de l’artiste.
Tomás Saraceno (né en 1973 en Argentine)
Après avoir obtenu un diplôme en architecture à l’Université Nationale de Buenos Aires en Argentine, Tomás a décroché des diplômes d’études supérieures en art et en architecture à l’Escuela Superior de Bellas Artes de la Nación de la Carcova à Buenos Aires en 2000 et à la Staatliche Hochschule für Bildende Künste – Städelschule à Frankfort-sur-le-Main en 2003.
En 2009, il a suivi le Programme International d’Etudes Spatiales de la NASA Ames dans la Silicon Valley en Californie. La même année, Saraceno a présenté une installation majeure lors de la 53ème Biennale de Venise et a été récompensé par le prestigieux Prix Calder.
Durant ces dernières années, les œuvres de Tomás Saraceno ont été exposées dans des nombreuses expositions internationales, lors d’expositions personnelles ou de groupe, telles que Le Bords des Mondes au Palais de Tokyo (2015), in orbit à Kunstsammlung Nordrhein-Westfalen K21 à Dusseldorf entre (2013-2015) et On Space time foam à Hangar Bicocca à Milan (2012-2013). Son travail a également été présenté dans de prestigieux lieux ou musées, comme le Metropolitan Museum of Art à New York (2012), Kemper Museum of Contemporary Art à Saint-Louis (20122-2012) et à Hamburger Bahnhof à Berlin (2011-2012).
Le travail de Saraceno peut être considéré comme une perpétuelle recherche qui trouve son origine dans les mondes de l’art, de l’architecture, des sciences naturelles et de l’ingénierie. Ses sculptures flottantes et ses installations interactives proposent et explorent de nouvelles manières d’habiter au-delà des frontières et de préparer durablement l’environnement à un avenir aérosolaire.
Tomás Saraceno vit et travaille « sur et au-delà de la planète terre ».
Portrait: © Anders Sune Berg